vendredi 11 janvier 2008

C'est l'histoire d'...



C'est l'histoire d'une fille.
C'est un jour exceptionnel aujourd'hui pour elle, en fait, pour elle, chaque jour est exceptionnel. Aujourd'hui elle a décidée de se balader tranquillement en ville, elle irait là ou ses pas la guiderai. Une fois descendue du tram, elle observe tout autour d'elle. Elle a déjà dû descendre à cet arrêt au moins une dizaine de fois mais elle observe quand même. Elle revoit des gratte-ciel, des gens, des boutiques, des rues, des voitures qu'elle a déjà vu mainte et mainte fois.
-"Tient, ils ont retagué cet abri bus. C'est mieux que la dernière fois je trouve" se dit-elle à elle même.
Elle commence à marcher droit devant elle. Elle passe devant un immeuble tout juste ravalé et se dit qu'il faisait plus authentique avant d'être refait. Elle redécouvre ces choses qu'elle a vue des dizaine de fois auparavant lors de ses dernières virées en ville, avec ou sans ses amies. Les gens aussi elle les observes. Elle en voit de toute sortes, des mecs en costar-cravate avec une serviette à la main, des femmes affairés a regarder le prix des bottes pour leurs prochaines sorties ou en train de regarder dans la vitrine d'un magasin pour chercher une tenue qui irait à leur compagnons. Elle voit quelques personnes assise dos à un mur avec des chiens qui parlent sans faire attention au gens qui se bousculent devant eux. Elle revoit ces gens qui ont l'air de passer leur vie en ville toujours au même endroit, au coin d'une rue en train de discuter avec des potes, devant les vitrines entrain de baver sur ce qu'elles présentes, les musiciens ambulants qui nous offrent leur musique.
Tout d'un coup elle se rend compte qu'a force de marcher elle se retrouve devant une étendue d'herbe, elle cherche un banc et s'assoit dessus. Une fois assise elle laisse son esprit vagabonder sur tout ce qui lui passe par la tête. Elle a plein de choses qui lui passe par la tête. Elle décide de prendre du recul sur elle même et de regarder ses pensée passer comme elle l'a fait tout à l'heure. Elle ferme les yeux et voit dans sa tête toute ses pensées qui défilent. Elle voit toutes ses idées qui passent devant elle: "mes devoirs ne sont pas fait" porte une pensée, "qu'est-ce que je suis bien ici" porte une autre, "si seulement il savait ce que je ressentais pour lui" tient une autre, "vivement demain, je revois mon parrain". Mais là elle ne pense pas à demain ni à hier, elle ne pense pas. Elle se regarde de loin assise sur un banc. Elle se laisse aller puis fini par tomber dans un espèce de sommeil conscient.


Elle se releva, elle était étendue par terre. Elle regarda autour d'elle. Elle était dans un endroit inconnu mais elle n'avait pas peur. Elle avait l'impression de se trouver partout et nulle part à la fois. C'est comme si elle était là et absente en même temps. Elle se remit à marcher, mais maintenant elle n'arrivait pas à marcher tout droit. Elle marchait de travers naturellement, c'était plus facile que de marcher droit même. Elle entreprit de regarder une seconde fois autour d'elle afin d'identifier quelque chose de familier. Elle trouva la Mort. Elle était adossé à un arbre. Cette dernière ne ressemblait pas à une silhouette fantomatique tourmentée, elle n'était pas vêtue d'un poncho noir troué à capuche, elle n'avait pas non plus une grande faux à la main. La Mort était une femme, plutôt jolie d'ailleurs. Elle était de taille moyenne et élancée, ses cheveux était mi-long, de couleur verte et traversés par des lignes blanche ondulées inégalement dans tout les sens. Ils la faisait penser à un cactus. Elle portait un jean taille basse bleu assez large ainsi qu'un haut violet clair sur lequel était écrit "I'm not dead", ses chaussures étaient noires. Son visage était rayonnant, ses yeux vert acidulés, elle avait un nez en trompette et sa bouche de taille moyenne était découpé d'un sourire magnifique qui laissait apparaître des dents blanches parfaitement alignées. Elle avait une expression faciale qui laissait volontairement transparaître sa joie.
Malgré le fait que la Mort ne ressemblait pas à l'image qu'elle s'en faisait elle sentit tout de suite que c'était elle la Mort. Elle décida d'engager la conversation et demanda, malgré sa certitude:
"Vous-êtes la Mort n'est-ce pas?
-"Oui, comment a tu deviné? Je ne ressemble pas vraiment à l'image que l'on me donne sur terre. répondit la Mort.
"Je l'ai senti quand je vous ai vue.
"C'est rare que l'on se rende compte tout de suite de qui je suis et souvent les gens me méprise, sûrement à cause de la manière dont ils voient ce que je fais.
"A ce propos, est-ce que je pourrai vous poser une question sur ce que vous faites?
"Bien sûr, je te répondrai avec plaisir.
"Pourquoi est-ce que vous tuez les gens? En faisant ça vous déchirez des gens, des familles, des couples. Vous leurs enlevez un, parfois plusieurs, être cher. Je trouve ça dégueulasse, surtout si c'est juste pour votre plaisir, pour vous amuser. C'est parfaitement égoïste! lui demanda t-elle le plus naturellement et avec l'air le plus dégagé possible.
"En fait je ne fais que rappeler des gens à d'autre aventures en quelque sorte. Si tu veux ils ne meurent pas dans le sens ou ils ne disparaissent pas vraiment. C'est vrai qu'ils disparaissent de votre réalité, cependant ils sont "transférés" dans une autre réalité, comme un monde parallèle si tu veux. En fait pour être exact ce n'est pas eux qui sont transférés mais ce quelque chose qui compose tout les être-vivants et minéral ou équivalents de chaque réalité. Ce quelque chose se rapproche assez de ce que vous appelez "âme" sur Terre. Mon "travail" consiste à envoyer des gens dans d'autre réalité afin qu'ils réalisent ce qui est prévu qu'ils réalisent. Par exemple, pour que tes parents naissent, ou même toi, j'ai du rappeler des gens d'un autre monde parallèle ici afin qu'ils puissent être transféré sur Terre pour qu'ils naissent à temps.
Plusieurs minutes silencieuse passèrent pendant lesquelles elle dévisageait la Mort, cherchant une quelconque trace d'ironie ou d'un signe qui montrerait qu'elle se moquait d'elle depuis le début mais la Mort paraissait on ne peut plus sincère. Elle s'assit en tailleur avec la Mort a se droite et se prit la tête dans les mains et attendit de réaliser ce qu'elle venait d'entendre. Personne ne disait rien. Au bout d'une dizaine de minutes elle se releva et dit à la Mort:
"C'est pas facile a croire...
"Je sais, mais tu n'est pas obligé de me croire.
Des tonnes de questions se bousculaient dans sa tête, elle était un peu perdu entre cet endroit inconnu et toute ses questions. Elle décida de laisser son esprit se vider par le biais de sa bouche.
"Si les gens disparaissent d'une réalité pour aller dans une autre pour accomplir ce qu'ils ont a faire, ça veut dire que tout est déjà écrit? Ou est-ce qu'on est? Est-ce que je rêve? Est-ce que je deviens folle?
La Mort, malgré la flopée de question qui lui arrivèrent aux oreilles, gardaient toujours son expression sereine et joyeuse. Elle dégageait toujours cet aura qui faisait que l'on ne pouvait que se sentir bien quand on est avec elle. La mort répondit à toute les question une par une avec beaucoup de respect dans la voix:
"Tu ne deviens pas folle, rassure toi, c'est juste la révélation sur ce que je fais qui te fait cette impression. Ici on est au carrefour de toute les réalités, c'est ici que transite les "âmes" pour aller d'une réalité à l'autre. Effectivement, on peut supposer que tout est écrit mais moi je ne suis qu'une exécutante, je fais ce que l'on me dit. Et peut-être que ce que tu vit en ce moment est un rêve, c'est a toi de faire la part des choses et de croire ce qui te plaît"
A ce moment là, elle senti une brusque envie de s'allonger monter en elle. Sans réfléchir, elle s'agenouilla, puis s'assit et finit allongé face à la Mort. Elle ferma les yeux, laissa ses penser défiler et les regarda de loin.


Elle est se relève brusquement, comme poussée en avant. Elle atterri sur ses pieds, les jambes chancelantes et l'esprit embrouillé. Elle s'assoit en tailleur au milieu du passage sans se préoccuper de ce qui l'entoure. Elle cherche dans sa mémoire ce qui vient de se passer. Plus elle cherche, moins elle trouve. Elle décide de ne pas se prendre la tête, fait le vide dans sa tête et laisse les pensées qu'elle avait regardé de loin avant de s'assoupir regagner son esprit. Elle se relève, essaye de marcher droit et y arrive naturellement. Elle regarde le soleil, il est en train de baisser. Elle se décide à rentrer chez elle. Elle se redirige vers le tram. Pendant qu'elle marche des bribes de ce qui c'est passé lui reviennent.
"La Mort, une jolie femme. La mort n'est pas quelque chose d'accablant mais quelque chose qui permet de se renouveler, de renouveler la réalité..."